Préparateur Physique & Coach Athlétisme.

Trop souvent négligés, les étirements devraient être une priorité de l'athlète. Ils favorisent la souplesse et l'efficacité du muscle. Et, surtout, évitent bien des blessures.

Cela n'a rien d'une sinécure. Alors que l'entraînement est fini (ou presque), que les sirènes de la douche se font entendre, que le froid tombe sur le stade... il faut encore s'étirer.

Fastidieux, mais in-dis-pen-sa-ble. Les étirements sont en effet aussi incontournables que l'échauffement pour tout athlète qui se respecte. Principalement parce qu'ils répondent à deux impératifs : améliorer la souplesse des tendons et des articulations, et décontracter les muscles après l'effort.

Pour certaines disciplines telles que les haies, les sauts ou les lancers, qui mettent les articulations à rude épreuve, on voit bien l'intérêt de l'exercice.

Non seulement il permet, directement, une meilleure pratique de la spécialité (et donc de meilleures performances ), mais il évite aussi des blessures liées à ce type d'efforts, comme les pubalgies ou les tendinites.

Au niveau musculaire, l'étirement est là aussi prépondérant. Il faut bien comprendre qu'il joue un rôle actif dans la récupération, tout simplement parce qu'un muscle étiré et décontracté sera toujours plus opérationnel qu'un muscle fatigué. Les étirements permettent donc d'enchaîner les entraînements avec beaucoup plus de facilité. Les négliger, ici, c'est aussi laisser la porte ouverte à des blessures de type contracture, voire claquage.

Alors, même si l'exercice a quelque chose de rébarbatif, motivez-vous, seul ou mieux encore en groupe, pour assurer au moins une demi-heure d'étirements après chaque entraînement.