Que se passe t'il dans votre corps pendant la récup ?
Physiologiquement, que se passe-t-il pendant la récupération sur les plans cardiaque ? Et pulmonaire ?
Le corps humain est une belle machine. Les processus de régénération physiologique qui accompagne la récupération le démontrent aisément.
«Chaque séance d'entraînement provoque des perturbations importantes de l'homéostasie de l'organisme comme l'hyperthermie et la diminution des réserves énergétiques.
Par ailleurs, lors des entraînements, les micro-traumatismes sont fréquents sur les plans tendineux et musculaires. Il faut donc qu'une phase d'anabolisme succède à la phase d'exercice. Ainsi, le repos et, surtout, le sommeil, sont des périodes importantes pour le renouvellement des protéines et du stock de glycogène. L'hygiène de vie nécessaire à une bonne récupération est souvent insuffisante. C'est un paradoxe car c'est souvent pendant cette période que l'organisme peut se régénérer ».
Exemple : il n'est pas rare que des athlètes battent leur record au retour d'une période courte d'arrêt pour raison médicale. Mais il s'agit généralement de périodes inférieurs à 15 jours, car au-delà de ce délai, les métabolismes énergétiques perdent en efficacité.
Les adaptations cardiovasculaires ont un double rôle, en particulier pendant la « récup ». Elles répondent aux besoins de l'organisme en oxygène tout en maintenant une pression sanguine dans le muscle elles lui apportent l'oxygène (le comburant) mais aussi le glucose et les acides gras libres (les carburants).
Il se diffuse ensuite dans le sang puis dans les muscles via la circulation artérielle. Pendant l'effort en aérobie, l'oxygène sert à fabriquer de l'énergie pour les muscles, à partir des nutriments de base : glucides (sucres), lipides (graisses) et protéines. L'expiration refoule le gaz carbonique.
COMMENT RECUPERER A LA FIN D �UN EFFORT ?
La récupération passe par un retour au calme, la fameuse récupération active : 2 minutes de course au ralenti
à 40 % de votre vitesse maximale (VMA). Pour que votre coeur revienne à un rythme plus lent progressivement. Cela permet d'éviter une brusque baisse du débit cardiaque, que provoquerait un arrêt trop brutal de l'effort. Et qui peut entraîner un malaise à l'arrêt après un sprint ou après la dernière ligne droite d'un cross. Après un effort, il faut toujours marcher, ou idéalement trottiner. Il est également recommandé de faire quelques minutes d'étirements et un vrai footing de récupération « active » afin d'accélérer l'utilisation de l'acide lactique intramusculaire comme source d'énergie et de l'éliminer par l'augmentation du flux sanguin qui est lié au footing. On peut ainsi limiter l'acidification du muscle qui empêche les métabolismes « constructeurs » du stock énergétique.
Un petit conseil : dans la journée ou la veille d'une compétition, prenez une douche froide, stimulante et tonifiante. Le soir, après l'entraînement prenez une douche chaude, relaxante, afin de favoriser le sommeil.
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